La flamme olympique est allumée et la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris est dans 100 jours.
Le compte à rebours à Paris a atteint mardi le cap des 100 jours. Cela s’est produit le jour même où la torche a été allumée sur le lieu de naissance de la compétition sportive dans l’ancienne Olympie, en Grèce.
Un relais de relayeurs portera la flamme sur un parcours de 5 000 kilomètres à travers la Grèce jusqu’à sa remise aux organisateurs des Jeux de Paris à Athènes le 26 avril. La capitale française devrait accueillir une célébration nautique extrêmement ambitieuse sur la Seine le 26 juillet pour ouvrir officiellement les Jeux.
Mais le président Emmanuel Macron fait partie des responsables qui ont admis que les plans de la cérémonie pourraient être modifiés en raison de problèmes de sécurité. En promettant des Jeux olympiques socialement positifs, mais aussi moins polluants et moins coûteux, la ville synonyme de romantisme se fixe également la barre haute pour rendre les futurs Jeux généralement plus désirables.
Les critiques remettent en question leur valeur dans un monde aux prises avec le réchauffement climatique et d’autres situations d’urgence. Les villes hôtes potentielles sont devenues tellement opposées aux Jeux que Paris et Los Angeles étaient les seules candidates restantes en 2017 lorsque le Comité international olympique les a sélectionnées pour 2024 et 2028, respectivement.
Après les scandales et le coût de 13 milliards de dollars des Jeux de Tokyo en 2021 retardés par la pandémie, les promesses non tenues de changements bénéfiques pour l’hôte de Rio de Janeiro en 2016 et les Jeux d’hiver de 2014 à Sotchi ternis par le dopage russe et les accaparements de terres ultérieurs du président Vladimir Poutine en Ukraine, le CIO, basé en Suisse, a des montagnes de scepticisme à dissiper.
Des Jeux d’été vertueux à Paris pourraient contribuer à la survie à long terme du méga-événement du CIO. Avec près de 9 milliards d’euros (9,7 milliards de dollars), dont plus de la moitié provient des sponsors, de la vente de billets et d’autres financements non publics, les dépenses de Paris sont jusqu’à présent inférieures à celles des trois derniers Jeux d’été à Tokyo, Rio et Londres en 2012.
En incluant les frais de police et de transport, la part de la facture pour les contribuables français devrait s’élever à environ 3 milliards d’euros (3,25 milliards de dollars), a déclaré l’organisme français de contrôle des finances publiques dans sa dernière étude de juillet. La sécurité reste un défi pour la ville frappée à plusieurs reprises par des violences extrémistes meurtrières. Le gouvernement a revu à la baisse ses ambitions de rassembler 600 000 personnes le long de la Seine pour la cérémonie d’ouverture. Invoquant le risque d’attentats, il a mis de côté la promesse selon laquelle n’importe qui pourrait demander des centaines de milliers de billets gratuits. Les 326 000 spectateurs seront soit détenteurs de billets payants, soit invités