Le prof FUH CALISTUS GENTRY, Ministre par intérim en charge des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a reçu en audience ce mardi 18 juin 2024 le Directeur Générale de l’entreprise Jindal. Objectif, prendre le pool du niveau d’avancement des travaux en vue du lancement effectif de l’exploitation du gisement et son transport par le pipeline jusqu’au port Autonome de Kribi.
Le projet de fer de Ngovayang porté par la société CAMINA S.A créé en 2007 comporte trois composantes dont la première porte sur la constructions des infrastructures internes au projet, la deuxième sur la construction de la mine proprement dite et la troisième sur la mise en place de l’unité d’enrichissement. Dans le plan de développement du projet présenté au Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique(MINMIDT), la société prévoit mettre en place les infrastructures dans les six prochains mois, et effectuer les installations relative à la mine et à l’unité d’enrichissement dans les douze mois prochains.
C’est dans ce cadre que le Ministre par intérim en charge des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a reçu en audience son homologue le Directeur Générale de l’entreprise Jindal. Objectif, prendre le pool du niveau d’avancement des travaux en vue du lancement effectif de l’exploitation du gisement et son transport par le pipeline jusqu’au port Autonome de Kribi.
Selon le Directeur général de cette société « C’est une grande société indienne qui fait dans l’exportation du fer, ils sont en collaboration avec des pays africains (Mozambique) et bien d’autre. Cette exportation du fer va se faire avec la nouvelle technologie avec ce qu’on appelle pipeline c’est comme des tuyaux qu’on met au sous-sol pour transporter l’eau dans plusieurs villes et villages »
S’agissant du projet de fer de Ngovayang, celui est actuellement assis sur une ressource évaluée à 800 millions de tonnes de minerai avec des réserves prouvées s’élevant à 300 millions de tonnes de fer et dont la certification est prévue avant fin juin 2024 par SRK. Les teneurs du minerai oscillent entre 25 et 40% pour une valeur moyenne estimée à 35% de fer.
Le projet à date est à l’origine des investissements directs étrangers entrants au Cameroun s’élevant à hauteur de 800 millions USD et permettra de générer 2000 emplois directs pendant la phase de construction et 1000 emplois directs pendant la phase opérationnelle. Les emplois indirects envisagés inhérents à ce projet prioritaire pour le Gouvernement camerounais se chiffrent à hauteur 20.000.
Toutefois, en vue d’un démarrage effectif du projet de fer de Ngovayang dans les meilleurs délais, quelques défis identifiés ont été relevés : La construction des infrastructures internes au projet ;La construction des infrastructures routières pour l’accès au site ; La construction de la mine à ciel ouvert ;La construction de l’unité de traitement du minerai ;L’actualisation de l’étude de faisabilité du projet ;La mise à disposition effective de 100 MW en termes d’énergie après l’accord du MINEE ;
Pour ce qui est spécifiquement de la première composante de ce projet, les choix de la société se sont portés sur les installations des minéroducs longs de 130 kilomètres en vue de transporter le minerai de fer du site vers le Port Autonome de Kribi. Cette option a été validée par le MINMIDT car elle s’avère être plus optimale en matière de réduction des coûts, comparativement à l’option du transport du minerai par route qui sollicite des coûts variables substantiels inéluctables tels que la maintenance des engins, ou encore l’approvisionnement en carburant, pour ne citer que ceux-là.
D’après le ministre, cette société est présente, et va permettre au Cameroun de gagner en tenant compte de l’environnent
Pour rappel, la société JINDAL STEEL and POWER est une société importante du Groupe JINDAL spécialisée dans le secteur de l’acier et jouissant d’une certaine notoriété au regard de son savoir-faire et de sa présence dans le monde, notamment en Afrique, au Moyen Orient, en Asie et en Océanie ; et des sept projets dans lesquels elle est impliquée en Afrique. Il s’agit des projets d’exploitation de cuivre en Namibie et au Mozambique, du projet d’exploitation de cuivre de Mmamabula au Botswana, du projet d’exploitation de cuivre de Kiepersol Colliery en Afrique du Sud, des projets de fer de Melmoth en Afrique du Sud, Zogota en Guinée et de Ngovayang au Cameroun.