C’est du 10 au 13 avril 2024 à Yaoundé sous le thème: «Obstétrique et Gynécologie en Afrique Subsaharienne : Entre Tradition et Modernité» que se tiendra ce congrès et dont les contours ont été dévoilé le 04 avril lors d’une conférence de presse
Du 10 au 13 avril, le Palais des congrès accueillera un événement d’envergure internationale notamment le 32ème congrès de la Société des gynécologues et Obstétriciens du Cameroun ( SOGOG) visant à améliorer les soins maternels en Afrique. Deux volets d’activité seront proposés aux participants :
des ateliers pratiques et des conférences animées par des experts venant du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, de l’Afrique du Sud et de la France.
«Les ateliers pratiques, qui se dérouleront dans des formations hospitalières renommées telles que l’Hôpital Central de Yaoundé
, le Centre Hospitalier Universitaire… permettra au personnel médical de s’adapter aux nouvelles règles concernant le rythme cardiaque fœtal par exemple. Ces ateliers offriront également une certification aux participants à la fin de la formation, afin de garantir une mise en pratique efficace des nouvelles techniques.» affirme Le Pr Émile Mboudou .
En parallèle, les conférences aborderont des sujets cruciaux tels que le suivi des grossesses, la réduction de la mortalité maternelle et les bonnes pratiques en matière de césarienne. Le rôle des sages-femmes sera aussi abordé durant ce congrès soulignant l’importance de leur contribution à la santé maternelle.
«Il est crucial de noter que la mortalité maternelle a été réduite de moitié au cours des cinq dernières années, grâce à des efforts concertés pour améliorer les infrastructures de santé et accélérer les diagnostics médicaux. Cependant, des défis persistent, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins pour les femmes vivant dans des zones rurales » renchérit le Président de la SOGOG . Concernant la césarienne, le Pr Émile Mboudou affirme que le Cameroun respecte les normes internationales.