
C’est au cours de l’ouverture de l’atelier tenu à Yaoundé,le 17 décembre 2024 par la Commission des Droits de l’homme du Cameroun( CDHC )et les organisations de la sociétés civiles ( OSC). Objectif, permettre au Cameroun de produire son rapport à mi-parcours d’ici au mois de mars 2026.
Pendant deux jours de travaux la (CDHC) et la société civile vont se pencher sur l’adoption d’une « Feuille de route décrivant la meilleure stratégie de suivi de la mise en œuvre des recommandations acceptées » : près de 291 à examiner en tenant compte du fait que le Cameroun a déjà 220 d’entre elles et « qu’à l’issue de ce processus, précisément le 26 mars 2024 (…), l’État du Cameroun en a noté 71 », a relevé le Pr. James Mouangué Kobila, président de la CDHC dans son discours..

Les activités de la CDHC
Le Pr James Mouangue Kobila a également profité de l’occasion pour revenir sur les actions menées par l’institut des droits de l’homme dont il a la charge . Il s’agit de la contribution de la CDHC au 4e passage du Cameroun à l’EPU lors, par exemple, de sa participation, le 22 février 2023, à la réunion préparatoire virtuelle des représentants des Institutions nationales des Droits de l’homme (INDH) des pays examinés par le Conseil des Droits de l’homme lors de la 44e session, réunion organisée conjointement par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme (HCDH) et par l’Alliance mondiale des institutions nationales des Droits de l’homme.
Quant à la société, son rôle a été salué dans la production de nombreux documents et autres initiatives visant la promotion et la protection des droits humains. Les partenaires internationaux ne sont pas en reste.
Par la même occasion,les OSC ont relevé quelques situations malheureuses qui freinent la bonne pratique des Droits humains dans certaines régions qui sont een proies aux conflits : Nord-Ouest et Sud-Ouest (NoSo) avec la crise dite « anglophone », l’Extrême-Nord avec Boko Haram et autres cas de torture et violence basée sur le genre. Elle constitue un champ d’observation et d’application des DH qui traduisent la difficulté qu’il y a à les exiger : aussi bien par l’Etat que par les autres acteurs, expliquent les OSCs.

président de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun
Pr. James Mouangué Kobila, président de la CDHC » je suis toujours heureux et bien disposé à travailler avec toutes les OSC car nous savons à quel point ces dernières sont utiles en tant qu’acteurs incontournables du Mouvement des Droits de l’homme. Ils promeuvent et protègent une large palette de Droits humains dans un vaste spectre de champs thématiques, chacune en fonction de son assise territoriale et d’une approche méthodologique qui lui est propre. Nous avons certes accompli beaucoup de choses ensemble au fil des années, mais la situation des Droits de l’homme au Cameroun, reflétée dans les rapports de la CDHC et dans les recommandations de l’EPU nous montrent qu’il y a encore énormément à faire pour atteindre notre objectif commun qui est d’assurer la pleine jouissance de tous les Droits légitimes de tous les êtres humains partout au Cameroun et des Droits des Camerounais partout à travers le monde, dans le respect du cadre juridique en vigueur
Rappelons que « l’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme unique en son genre. Il incite chaque État Membre à procéder tous les 4 ans et demi à une évaluation par les pairs de son bilan en matière de droits de l’homme. », précise le Consel des droits de l’homme des Nations-Unies.