
C’est en substance, la rencontre tenue ce mercredi 15 janvier 2025, au Cameroun Baptiste convention health service ressource centre à Yaoundé; entre les responsables de L’ Antenne Regionale de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun ( CDHC) pour le Centre, et quelques acteurs clés de la chaîne de privation de liberté.
C’est sur une ambiance conviviale et cordiale que s’est tenue la cérémonie sur la rencontre d’informations et de recensement des lieux de privation de liberté de la région du Centre . Elle à été présidée par le Commissaire Pr. Souleymane Bouba, Président de la Sous-commission en charge de la prévention de la torture à la CDHC. En présence des secteurs clés de la administration notamment, le délégué Régionale de sûreté nationale du centre; le délégué Régionale de santé publique du centre ; le délégué Régionale des affaires sociales pour le centre entre autres.

Cette rencontre fait office des missions de la commission des droits de l’homme du Cameroun ( Cdhc) à son (alinéa 1de l’ article3) de la loi no 2019/014 du 19 juillet 2019, qui permet de lui attribuer une troisième mission, à savoir la prévention de la torture dans les lieux de privation de liberté sur toute l’étendue du territoire national. Et qui stipule que » la [Commission des Droits de l’homme du Cameroun] fait [ …] Office de mécanisme national de prévention de la torture, conformément aux exigences du PFCT et en application des recommandations du comité des Nations Unies contre la torture ( CCT) , formulées en novembre 2017 à l’égard de la État du Cameroun.
Ainsi, elle a pour objectif : recueillir des données géographiques chiffrées sûr les lieux de privation de liberté de la région du centre, afin d’en élaborer une cartographie pertinente ; dresser la liste et la situation géographique des lieux de privation de liberté de la région du centre ; capitaliser les données en vue d’une meilleure planification des visites et d’un maillages plus efficace des lieux de privation de liberté de la région.

Les résultats attendus de cette rencontre, etaient de mettre en orbite, les données géographiques chiffrées sûr les lieux de privation de liberté de la Région du centre ; et crée une base de données des points focaux des lieux de privation de la liberté de la Région du centre .
Les représentants de la légion de gendarmerie du centre , celle de la Délégation régionale de la sûreté nationale du centre, de la Délégation régionale de l’administration pénitentiaire du centre, des affaires sociales et de la santé publique devront en bénéficier les retombées de cette rencontre importante pour une meilleure évaluation de ces mieux de privations.
Le travail laborieux de La Cdhc de l’Antenne Régionale du Centre .
Eu égard des situations faisant des actes de tortures qui ont fait pignon sûr rue ces derniers temp et diffusés sur les médias de masse, la Commission des Droits de l’homme du Cameroun , grâce à son antenne régionale du centre, souhaite changer le narratif en cours. À travers cette rencontre qui va permettre l’élaboration,d’une cartographie complète des lieux de privation, plusieurs données seront prises en compte , pour lutter efficacement contre ce mauvais fléau qui s’est déjà érige en norme au Cameroun.

Dans son allocution, le Pr. Souleymane Bouba, président de la sous- commission en charge de la prévention de la torture à la Cdhc, a fait un bilan satisfaisant , lié aux avancées importantes dans le domaine de la prévention de la torture et des mauvais traitements, y compris en ce qui concerne la conformité du cadre juridique national aux standards africains et universels en la matière; l’amélioration des conditions de vie des personnes privées de liberté; l’ouverture d’enquête système antique en cas de allégations grave de torture et de mauvais traitements et leur décentes ressentes dans 39 lieux de privation de liberté en 2024 dans la Région du Centre.
<< Le bilan peut me sembler éloquent , mais il n’exclut pas la persistance de nombreux défis. En effet , en dépit des avancées observées dans certains lieux de privation de liberté de la région du centre, de nombreux obstacles structurels et conjoncturels continuent d’entraver l’efficacité de nos efforts conjoints pour empêcher le recours à la torture ainsi qu’aux peines ou traitements cruels, inhumains et / ou dégradants.>> Et d’ ajouter le principal défi semble être Celui de créer, au sein de la communauté des responsables des lieux de privation de liberté, une culture ancrée de non recours à ces pratiques qui portent atteintes à l’intégrité et à laa dignité humaine.

Cette assisese tient en prélude à l’atelier de renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de prévention de torture dans ces lieux prévu demain 16 janvier, a aussi permis, entre autres des communications de la part des partenaires clés :comme celle de la gendarmerie sur la présentation de la cartographie des unités de gendarmerie ( les zones de transit aéroportuaires) et des cellules disciplinaires; la cartographie des unités de police et des cellules disciplinaires ; la présentation de la cartographie des établissements pénitentiaires ; la cartographie des centres fermés d’encadrement des jeunes, celle des centres psychiatriques,des hôpitaux et autres structures sanitaires.