
Des déclarations faites par le président du Front pour le changement (FCC), au cours d’un point de presse donné le 4mars dernier à Douala.
2025 est Année électorale au Cameroun. Parmi les préalables du front pour le changement du Cameroun, l’impartialité de l’organe en charge de la gestion des élections au Cameroun. L’honorable Jean Michel Nitcheu qualifie d’atteinte au droit civique, la non publication de la liste électorale au plus tard le 30 décembre de chaque année comme le prévoit la loi. Le député à l’Assemblée nationale ne compte pas laisser passer, ce qu’il qualifie de faute.
” Ce dernier use de sa fonction pour empêcher les citoyens d’exercer leurs droits électoraux. Notamment le contrôle de la régularité de la liste électorale nationale, dont il est pourtant tenu d’en faire la publication au plus tard le 30 décembre de chaque année comme le lui prescrit l’article 80 du code électoral“
Jean Michel Nitcheu émet des réserves quant à une éventuelle candidature de Paul Biya à la future élection présidentielle, aux motifs de l’interdiction du cumul de la fonction présidentiel avec une autre fonction publique élective. Pour le parlementaire, le chef de l’état ne saurait être en plus président du RDPC et par ricochet candidat de ce parti politique à l’élection présidentielle. Jean Michel Nitcheu convoque l’alinéa 4 de l’article 7 de la constitution. Une requête a d’ailleurs été déposée au tribunal de grande instance du Mfoundi.
” Il doit le faire impérativement avant la convocation du corps électoral car la procédure du FCC pour disqualifier sa candidature est déjà prête. Par ailleurs sans avoir démissionné formellement de la présidence de la république, il ne peut poser aucun acte comme président national du RDPC“
Le front pour le changement du Cameroun dénonce également ce qu’il appelle l’usurpation des fonctions présidentielles faisant référence aux actes du secrétaire général à la présidence de la république. A travers les différentes procédures le Front pour le changement du Cameroun propose la modification consensuelle du système électoral.