Le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun le Pr, James Mouangue Kobila, a reçu en audience le jeudi 6 septembre 2024,Stéphane Bonamy chef de la délégation régionale Afrique centrale du comité international de la Croix -Rouge ( CICR).
Cette première rencontre entre les deux structures s’inscrit dans le contexte au moment où le monde célèbre le 75ème anniversaire de la Convention de Genève, un traité fondamental qui établit les normes pour le traitement des personnes en temps de guerre et dans une dynamique plus large de promotion et de protection des droits humains.
Ce qui explique l’audience que le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun,a bien voulu accorder à son hôte de la chef délégation régionale Afrique centrale du comité international de la Croix-Rouge ( CICR)
Toute chose qui a encouragé les deux responsables à convenir de la nécessité d’une collaboration renforcée entre leurs institutions afin de répondre à ces défis humanitaires croissants. Avec un objectif clair, celui de renforcer leur coopération afin de répondre efficacement à la question de protection des droits humains surtout dans les zones en crises.
concrètement il été question , pour les deux personnalités, de tabler sur des enjeux cruciaux liés à la protection des droits humains et à l’assistance humanitaire dans un contexte marqué au Cameroun par la persistance des crises sociopolitiques et sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord.
Stéphane Bonamy.Chef de la Délégation du CICR
« Nos échanges constructifs ont tourné autour des objectifs que nous avons en commun qui sont ceux de trouver des voies et moyens pour protéger de la meilleure des façons possible, les activités des personnes, des populations civiles dans des situations où elles sont mises en danger par des conflits », a précisé, Stéphane Bonamy.
Rappelons que le CICR a pour mandat d’intervenir dans les situations de violence armée à travers le monde.Cette organisation tout comme la CDHC,a pour mission de veiller au respect des droits fondamentaux des détenus.