La Commission relève que l’inadéquation à la fois qualitative et quantitative formation-emploi consécutive à un défaut d’orientation scolaire ou à une mauvaise orientation scolaire est l’une des causes du chômage chez les jeunes.
La Commission constate qu’une très large proportion de jeunes de 18 ans sont dépourvus de projet professionnel ; que beaucoup se disent désorientés et que certains s’orientent mal avec, à la clé, des difficultés, abandons et échecs qui engendrent un coût important pour les familles et pour la nation.
La Commission rappelle aux parents que l’orientation scolaire de l’enfant/apprenant appartient concomitamment à l’enfant, aux parents et aux professionnels de l’orientation scolaire.
La Commission regrette le fait que la plupart des parents et la plupart des instituts d’Enseignement supérieur publics et privés n’accordent pas une importance au rôle des professionnels de l’orientation dans l’orientation scolaire des enfants.
La Commission salue le rôle majeur des conseillers d’orientation qui ont, entre autres missions, la détection des potentialités de l’enfant susceptibles de lui servir d’outils majeures pour une meilleure connaissance de lui-même, afin de l’aider à trouver la meilleure voie pour son développement personnel.
La Commission invite les parents à nouer et à entretenir un vrai dialogue approfondi et constructif avec les enfants ainsi qu’avec les professionnels de l’orientation scolaire, car cette approche permet de verbaliser les envies, à prendre conscience des singularités de l’enfant et à développer sa confiance en soi, étant donné en outre que l’indispensable dialogue parent-enfant-conseillers d’orientation a un grand impact positif sur le développement de l’enfant comme sur l’essor du pays.
La Commission recommande aux Recteurs des universités de veiller à ce que chaque préinscription pour l’année universitaire 2023/2024 soit précédée d’une orientation conduite par un professionnel de l’orientation.
CHRC
CDHC