Le premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute,a présidé hier dans la Sanaga Maritime la cérémonie de pose de la première pierre de l’aménagement d’une zone d’activité sur les berges de la Dibamba.Ce projet d’un coût de 230 milliards de F devrait permettre la décongestion port de Douala – Bonaberi et favoriser la création de 15000 emplois directs et 500000 emplois indirect.
Le Port Autonome de Douala (PAD) est depuis confronté à une saturation progressive de ses terminaux portuaires en raison de l’exploitation quasi-totale de son domaine public portuaire d’environ 1 000 hectares. Les activités logistiques et industrielles sont diverses, mais les industries font face à un manque d’espace, compromettant leurs possibilités d’expansion.
Dans le souci de désengorger ses activités, e premier ministre au nom du chef de l’État a procédé à la pose de la première pierre des travaux de réalisation du projet d’aménagement d’une zone d’activités industrialo-portuaires qui va constituer la première zone d’extension majeure des activités péri-portuaire.

Cette initiative qui concerne la zone industrialo-portuaire dans le village de Missolè 1, près de Douala vide à apporter une réponse efficace à la congestion chronique de l’accès Est de Douala, en allégeant le trafic quotidien d’une centaine de camions, grâce à un transfert modal vers la voie fluviale. Elle contribuera également à la réduction des nuisances liées au trafic routier, notamment les pollutions visuelle, sonore et atmosphérique, ainsi que la dégradation accélérée du réseau routier urbain.
Objectifs étant d’ accroître les capacités structurelles du port de Douala-Bonabéri,optimiser les performances opérationnelles du port, Promouvoir les activités logistiques et industrielles dans l’environnement portuaire
Les retombées du projet.

Ce projet cible les neuf (09) secteurs prioritaires identifiés par la SND30 pour la transformation locale : l’agro-industrie, la filière forêt-bois, le textile, les mines, l’énergie, la construction, le numérique, la chimie et la pharmacie.
Au plan social, les retombées projetées de cette transformation structurelle sont tout aussi significatives. Le projet contribuera à l’épanouissement du capital humain, à l’amélioration du bien-être des populations, à la promotion de l’emploi et à l’insertion professionnelle,leviers essentiels pour la cohésion nationale et la stabilité sociale. La transformation locale du coton, du bois, du cacao, de la bauxite et du fer aura un impact déterminant dans des régions où le chômage des jeunes constitue un terreau de tensions sécuritaires.
Au plan économique et logistique.
La zone industrialo-Portuaire de la Dibamba pourrait générer environ 15 000 emplois directes et indirectes.Du point de vue de la logistique, le choix du site n’est pas anodin. Il permettra l’émergence d’un hub multimodal, interconnecté par voie fluviale au Port de Douala-Bonabéri et aux grands corridors transnationaux. Ainsi, les berges du fleuve Dibamba, accueilleront des installations d’accostage destinées aux barges assurant le transfert de marchandises entre les deux sites. Ce transfert portera notamment sur les trafics sous régime de transit à destination du Tchad, de la République Centrafricaine et du Congo, ainsi que sur les opérations liées à l’exportation du bois en grumes ou transformé.
Sur le plan économique il va stimuler l’économie locale, réduire les contraintes logistiques du port de Douala et favoriser la transformation industrielle des ressources locales.
Enjeux économiques due le plan national.
Ce projet injecte 235 milliards de FCFA dans l’économie nationale sociaux et environnementaux majeurs, avec des préoccupations concernant l’indemnisation des populations affectées par l’expropriation de leurs terres.
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