
La Cérémonie d’ouverture s’est tenue le 23 janvier 2025 au Musée national à Yaoundé. Présidée par Ismaël Bidoung Kpwatt, le ministre des Arts et de la Culture, cette cérémonie était également marquée par la présence de nombreuses personnalités.
Valoriser davantage la culture très ancienne Sao-Kotoko en communion avec la communauté nationale et internationale. Accroître sa notoriété et se donner plus de visibilité justifient la délocalisation de la sixième édition du Festival des arts et traditions Sao-Kotoko (Festat) du 23 au 25 janvier 2024 au Musée national à Yaoundé. Une option approuvée par la conférence des sept sultans (Kousseri, Logone Birni, Afade, Makary, Woulky, Bodo et Goulfey) régnant au sein de la communauté Kotoko camerounaise, la plus grande, principalement établie dans le département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême Nord.

Pour la cérémonie d’ouverture une fortes délégations en provenance du Tchad du Nigeria, et du Ghana ont fait le déplacement de la capitale camerounaise.
No sans oublier Un caractère international rehaussé par la présence de trois sultans venus du Tchad. Et la délégation des 224 festivaliers (notabilités traditionnelles, gardes, danseurs, artisans) en provenance des différentes localités du Logone-et-Chari.

Le musée national sous fond de fête présentait plus de 550 objets d’art Kotoko répartis dans plus de 30 stands d’exposition. Des objets fruits de l’expertise avérée des mains locales dans des disciplines artistiques, telles que la poterie, la vannerie, la sculpture du fer et du bronze. Les danses traditionnelles des différents localité faisaient également la fierté de ce grand- rendez-vous . incluent une danse réservée aux princes et princesses ainsi qu’aux notables, une danse des initié.
« Un événement riche en culture
Pendant trois jours, plusieurs activités meubleront cet événement de regroupement artistique et culturel :
Les danses traditionnelles
Les ateliers regroupant des jeunes, les conférences-débats L’art divinatoire Les foires et expositions selon les organisateurs, il est question de célébrer la culture kotoko (issue des Sao) tout en préservant ses traditions et son patrimoine. Cette plus vieille ethnie de la région de l’Extrême-Nord, en proie aux attaques des membres de Boko Haram et à d’autres tensions communautaires autour de l’eau ou des terres, est ainsi rendue à la 6e édition de la manifestation de son identité.
Un héritage à valoriser

Pour sa Majesté Adamou Mati, sultan de Guirvidig, par ailleurs président des chefs traditionnels du département du Mayo-Danay et membre du bureau exécutif du Conseil Régional, « le peuple Sao-Kotoko a su garder et conserver jalousement ses traditions. Il est doté d’une honnêteté sans pareille. Il meurt pour sa franchise, son courage et pour son amour du prochain ».
Cet héritage ancestral, reconnu mondialement, mérite d’être valorisé et partagé, non seulement avec le peuple Sao-Kotoko, mais en incluant tous les autres humains. C’est aussi cela, le vivre-ensemble.