La commission des Droits de l’homme du Cameroun (CDHC) a fait une déclaration, à l’occasion de la journée des Droits de l’homme, couplée au 75e anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’homme célébrée, ce 10 décembre. Sous le thème, «Dignité, liberté et justice pour tous et 75e anniversaire des Droits de l’homme célébré dans le cadre de l’initiative « Droits humains 75 »
L’institut des droits de l’homme du Cameroun s’est joint à la communauté internationale pour célébrer la journée des Droits de l’homme. Dans sa déclaration , elle relève, à la suite du Secrétaire général des Nations Unies António GUTERRES, que soixante-quinze (75) ans après son adoption, la fameuse phrase « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs Droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde », par laquelle s’ouvre la Déclaration universelle des Droits de l’homme n’a rien perdu de son actualité.
La Commission également l’importante communication gouvernementale du 18 mai 2023 sur le thème Discours de haine, le Gouvernement en action – donnée par les ministres de la Communication et de l’Administration territoriale ainsi que par le Président de la Commission nationale pour la Promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, à la suite du communiqué de presse de la CDHC du 21 avril 2023 sur la banalisation des discours de haine dans les médias.
Par ailleurs, elle condamne, avec la dernière énergie, les innombrables atteintes aux Droits de l’homme commises par les terroristes et réitère ses appels aux autorités pour que les auteurs de ces atrocités soient encore plus activement recherchés, interpellés et traduits devant les juridictions compétentes, et réitère ses recommandations à l’attention du Gouvernement, des organisations de la société civile, des agents de l’État, des médias, des dirigeants des collectivités territoriales décentralisées, des établissements d’enseignement, des parents, des élèves, des étudiants, des femmes, des autorités traditionnelles, des autorités religieuses et des populations de modifier les pratiques coutumières qui soutiennent et tolèrent les mutilations génitales féminines (MGF) et d’éliminer les stéréotypes qui légitiment la violence à l’égard des femmes.
Au-delà de tout , la Commission des Droits de l’homme du Cameroun se félicite d’avoir, pour marquer son engagement à promouvoir et à protéger efficacement les Droits de tous ici ou à l’étranger, à l’occasion du 75è anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, traduit ce texte fondamental en six langues maternelles camerounaises, à savoir : l’akoosè, le bulu, le duala, le gbaya, le tupuri et le yemba.
Infine elle invite une fois de plus les femmes, les filles, les hommes et les garçons à dénoncer ou à signaler tout cas de non-respect des Droits de l’homme dont ils ont été victimes ou témoins, y compris par le truchement de son numéro vert, le 1523, accessible gratuitement, même sans crédit de communication téléphonique.