
« Pour un respect du Droit à l’information des enfants y compris ceux ayant des mesures spéciales de préventions au Cameroun : les enfants se mobilisent » c’est le thème de la 25e session du parlement des enfants à l’occasion du mois de l’enfant africain lancé le 12 juin par le Ministre des Affaires Sociale à cet effet, le lycée technique bilingue de Nkolbisson à Yaoundé, a servi de cadre samedi 22 juin 2024, à une session de communication entre les 180 députés juniors, et le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Ce sont au total 180 députés juniors issus des 10 régions du triangle national qui ont assailli la salle du lycée bilingue de Nkolbissson, Agés entre 09 ans à 18 ans, ils sont les portes voix de leurs communautés et de leurs régions respectives.
Leurs rôles, sont d’accompagner les autres et principalement ceux des couches vulnérables notamment à travers la maitrise des instruments juridique ratifiés par le Cameroun ; aussi devenir des guides dans le cadre familial ; à l’école ou en communauté avec leur l’implication dans la lutte contre les fléaux sociaux le VIH /SIDA, de même que d’autres problèmes rencontrés dans la société

unicef- deputés juniors
Ces députés juniors sont en séjour à Yaoundé, la capitale camerounaise, à l’occasion du Mois camerounais de l’enfance lancé le 12 juin 2024 par Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales sont édifiés plusieurs modules notamment sur le patriotisme, la lutte contre le VIH/Sida, la protection de l’enfant,
Échange fructueux Unicef- Députés juniors
Lors de la causerie éducative d’un peu plus de deux heures samedi 22 juin 2024, Anne Fouchard a commencé par permettre aux élus d’étaler leurs préoccupations. Grâce à cet échange, ils ont par exemple été édifiés sur le rôle de l’Unicef : défendre et promouvoir les droits des enfants, en aidant le gouvernement à répondre à leurs besoins essentiels, non sans favoriser leur plein épanouissement. Ceci dans les domaines de : L’éducation, La nutrition, L’inclusion sociale, La santé, Le VIH-Sida ; L’eau, hygiène et assainissement, La protection

Et de relever que c’est une Chose impressionnante « de voir que des enfants à partir de 9 ans, sont déjà engagés comme citoyens, pour aider leur pays », indique Anne Fouchard, chef communication, plaidoyer et partenariats à l’Unicef Cameroun.
Autant d’information permettant à l’honorable Aïssatou Ishagah, 13 ans, de confirmer que le Fonds des nations unies pour l’enfance « est une organisation très intéressante », fabriquant les leaders de demain. Pour elle, « chaque enfant, valide ou invalide, fille ou garçon a droit à une identité et à l’éducation ». C’est pourquoi en tant que député junior, elle compte accentuer davantage ses sensibilisations dans le département du Diamare, sur l’importance des écoles inclusives et la création des mécanismes d’accompagnement des parents n’ayant pas les moyens financiers pour envoyer leurs enfants à l’école, surtout à partir du secondaire.

L’honorable Evariste Tematieu Tiago de la région du Centre quant à lui, pense avoir compris comment l’agence onusienne trouve de l’argent pour accomplir ses tâches. « Ils nous ont présenté leur plan d’action, leur moyen de financement et nous ont montré comment nous pourrions agir nous-même sur le terrain à travers une série de questions-réponses », explique-t-il. Le député junior croit aussi maîtriser désormais le mécanisme d’alerte, en cas de dénonciation des mauvaises conditions de vie des enfants. D’autant plus que l’Unicef a besoin d’avoir tous les détails pour être capable de bien informer leurs programmes et mieux assister le gouvernement
