C’était à la faveur du forum international qui s’est tenu à Yaoundé du 08 au 09 novembre 2023
Le Cameroun était le centre de la régulation des réseaux sociaux en Afrique. Pendant trois jours, plusieurs responsables d’organe de régulation des médias africains réunis dans le cadre du Riarc- réseau des instances africaines de régulation de la communication, les experts de la communication se sont penchés sur la question lancinante de la régulation des réseaux sociaux.
Le conclave qui a réuni du beau monde avait pour fil conducteur, « la problématique de la régulation des réseaux sociaux : les modalités d’une collaboration entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques ». L’objectif poursuivi par cette rencontre stratégique parce que concernant le monde digital, était de mener une réflexion commune aux États africains afin de mettre sur pied des mécanismes susceptibles d’éradiquer les méfaits de l’évolution technologique et des effets pervers des réseaux sociaux. Dans un monde dans lequel le numérique a pris du volume, il était de bon ton que les organes de régulation pensent des stratégies qui vont concourir à atténuer les dangers qui ont cours.
Organisé principalement à l’intention des acteurs des médias électroniques, le forum international sur la régulation des réseaux sociaux a abordé plusieurs problématiques à l’instar de la gestion des politiques de contenu des plateformes numériques internationales, des mesures de prévention et de lutte contre le désinformation et les discours de haine dans les réseaux sociaux ; des modalités de collaboration entre plateformes numériques et les régulateurs des médias pour une approche concertée de la régulation des réseaux sociaux. Les travaux subdivisés en plusieurs ateliers ont permis aux experts de donner les astuces aux participants afin de déboucher sur des contenus assainis dans les réseaux sociaux.
Lors de la cérémonie d’ouverture qui était présidée par le ministre de la communication de l’Etat du Cameroun, René Emmanuel Sadi le président du Cnc- conseil national de la communication, Joe Chebongkeng Kalabubsu exprimait volontiers, le vœu que ce cadre de réflexion pose sans complaisance un diagnostic général des réseaux sociaux. Dans la même veine, Latifa Akharbach, présidente de la Haca du Maroc et présidente en exercice de Riarc a soutenu que « les régulateurs doivent dialoguer avec les plateformes numériques en vue de la construction d’un espace public numérique ouvert, transparent, , pluraliste et éthique, propice à l’émergence du bon ordre public ».
Le ministre de la communication pour sa part, a insisté sur le fait que les réseaux sociaux constituent une niche d’opportunités à capitaliser. Pour ce faire, a martelé le porte-parole du gouvernement, il faut une réelle promotion des contenus édifiants qui véhiculent des savoirs et savoirs- faire et offrent une diversité de contenus capables de propulser le développement des pays africains et principalement du Cameroun.
Globalement, la problématique qui se rapporte aux réseaux sociaux a été épluchée de fond en comble par la palette d’experts qui a exposé, disserté tout au long des assises. Au grand bien des participants qui ont été édifiés sur des bonnes pratiques à faire usage dans le domaine très sensible de la communication digitale.