Du 29 au 30 octobre 2024 se tient à Yaoundé,un atelier multi-acteurs de renforcement des capacités volontaires et régimes fonciers pour une réforme inclusive organisé par la FAO. L’ouverture des travaux s’est faite par le Ministre des Domaines,du Cadastre et des Affaires Foncières ( MINDCAF)
Le Cameroun ne dispose pas encore un document de politique foncière qui sous-tend une vision et des orientations sur la gestion de son patrimoine foncier national le gouvernement de la République du Cameroun, à travers le Ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, lors de l’atelier sous-régional de lancement du projet :« Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière en République du Tchad, en République du Cameroun et en République Centrafricaine » tenu à Douala du 4 au 5 juillet 2024, avait souligné l’importance et la nécessité de se lancer dans un processus de réflexion sur la question de l’élaboration d’un document de politique foncière nationale.
C’est dans ce cadre, que se tient cet atelier national multi-acteurs de renforcement des capacités volontaires des régimes fonciers pour une réforme inclusive. L’ouverture des travaux présidé ce mardi 29 octobre, au Hilton hôtel de Yaoundé par le Ministère Eyebe Ayissi des Domaines et Cadastre, va permettre aux participants issus administrations ( Minader, Mindcaf, Minepad) ,les acteurs de la société civile, et les chefs traditionnels, d’être outillés sur la problématique foncière du Cameroun, et de promouvoir une gestion efficace du territoire et assurer une gestion durable des ressources naturelles.
Les assises de deux sont placées sous l’initiative de la FAO – l’organisation des Nations- unies pour l’alimentation et l’agriculture et la GIZ à travers le projet « Promotion d’une Politique Foncière Responsable,>> (ProPFR) qui, dans leurs missions ,s’activent toujours de soutenir l’accès durable à la terre , particulier pour les femmes, les jeunes et les groupes marginalisés comme ceux des éleveurs transhumants Mbororo et les déplacés internes ,ainsi que la résolution des conflits fonciers, notamment de nature agropastorale.
Les objectifs de l’atelier
Ce projet vise à améliorer la documentation des droits fonciers coutumiers individuels et collectifs ainsi que d’utilisation des terres forestières, agricoles et pastorales. L’implication des acteurs de la société civile et du secteur privé pour la formulation et la mise en œuvre d’une politique foncière responsable au Cameroun; le renforcement des capacités des organisations et des communautés ; La contribution à l’adoption et à la mise en œuvre des cadres politiques/juridiques et des décisions sur les terres et les autres gouvernances naturelles centrés sur les droits des personnes; également la révisions et la validation d’une l feuille de route proposée en vue de l’élaboration d’une Politique Foncière Nationale au Cameroun et préparer la semaine nationale du foncier.
La mise en œuvre de la politique foncière nationale.
Parmi les résultats attendus pour cet atelier on note le lancement du projet à Douala ;La feuille de route actualisée et validée ; le renforcement des capacités dans la réforme foncière entre autre.
Le représentant résident de la FAO Cameroun le Dr Athman Marvili, a relevé l’importance de mission dont il a la charge << Pendant des décennies, la FAO a donc entrepris un travail technique approfondi sur les réformes agraires et la gestion foncière. Aujourd’hui, la FAO est reconnue comme une agence technique de premier plan sur ces questions. L’un des résultats phares de ce travail est l’adoption des Directives volontaires pour une gouvernance ne responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts en 2012, par le Comité de la Sécurité alimentaire mondiale (CSA)>>
Et d’ajouter L’Organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) reconnaît l’égalité d’accès à la terre et la sécurité d’occupation du sol comme étant très essentiels pour parvenir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’éradication de la pauvreté rurale qui font référence à son mandat dans la réalisation des Objectifs de développement durable ODD1 (réduire l’extrême pauvreté) et ODD2 (Faim zéro). Pendant des décennies, la FAO a donc entrepris un travail technique approfondi sur les réformes agraires et la gestion foncière. Aujourd’hui, la FAO est reconnue comme une agence technique de premier plan sur ces questions. L’un des résultats phares de ce travail est l’adoption des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts en 2012, par le Comité de la Sécurité alimentaire mondiale (CSA). Pour poursuivre cet engagement, depuis plus d’une décennie, un programme de diffusion et de formation à l’usage des Directives Volontaires a été mis en place. C’est dans cette dynamique que le projet « Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière au Tchad, au Cameroun et en RCA » a été développé. Les interventions de ce projet sont essentiellement focalisées sur le renforcement des capacités des acteurs nationaux et locaux y compris les femmes et les jeunes à l’usage de ces Directives Volontaires. Le projet met également l’accent sur l’apprentissage des leçons apprises, le partage des connaissances et expériences au niveau national et avec les autres pays de l’Afrique ainsi que la documentation des bonnes pratiques en matière de gouvernance foncière.
pour son mot d’ouverture,le MINDCAF a indiqué<<À ce jour, un avant-projet d’instrument a été élaboré, qui devrait prendre davantage en compte les VGGT et aborder également de nouveaux défis tels que la décentralisation, le changement climatique, l’approche genre, les nouvelles technologies et bien d’autres. Toutes les contributions et soutiens nécessaires sont les bienvenus compte tenu des enjeux multiples et multiformes liés au foncier. La numérisation du système d’enregistrement foncier, à travers notamment : la poursuite des travaux de mise en place du Réseau Géodésique National (NGN) ; le renforcement des capacités techniques des services en charge des enquêtes, et la codification des coûts d’accès au foncier.;L’accélération du projet de numérisation des registres fonciers et la modernisation des autres services et documents liés au foncier, en vue de faciliter l’accès à la propriété foncière, de sécuriser les transactions immobilières et de limiter les conflits qui en résultent; La préparation de la phase II du Projet d’appui à la modernisation du système d’immatriculation foncière et du climat des affaires (PAMOCCA) dans le cadre du partenariat entre l’État du Cameroun et la Banque africaine de développement (BAD) ; la sécurisation des terres domaniales et du régime fonciers documents>>
Les thématiques et autres explosés serontapportés pendant ces jours , par les experts venus des organisations internationales et ceux des administrations, à l’effet de capacité les participants sûr de sujet impossible.