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La célébration de la 2e édition de la journée des martyrs s’est célébrée avec faste et solennité ce samedi 10 aout à Limbe en présence des autorités traditionnelles du Moungo ; et présidée pour la circonstance, par le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun, le Professeur James MOUANGUE KOBILA,
La salle de conférence de la station balnéaire a vibré au rythme de la 2e édition des commémorations des martyres célébrées ce samedi 10 aout. Durant cette cérémonie, qui a vu du beau monde, q mis en vitrine le style vestimentaire unique et les danses traditionnelle de ce département.
Cette autre édition et dont l’initiative est celle de la Commission des droits de l’homme du Cameroun, a regroupé une bonne brochette de hautes personnalités, au rang desquelles des autorités administratives, des chefs traditionnels venus des départements du Fako , du Wouri, du Koupe- Manengoupa, du Nkam du Ndiang ,entre autre .
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Pour planter le décor de la phase des allocutions, sa Majesté Guy TSALA vice- président de la Commission des chefs traditionnels du Cameroun n’a pas manqué de relever dans son exposé que : « Il y a deux ans, que les chefs traditionnels du Cameroun se sont réunis à Bertoua dans la région de l’Est, pour célébrer la première journée nationale du chef traditionnel du Cameroun. Beaucoup de sujets avaient fait l’objet de nos échanges, et les résolutions avaient été prises. L’une d’elles, après l’exposé de Sa Majesté Eboumbou Jean Yves, avait été de faire un plaidoyer pour l’instauration d’une journée nationale des martyrs, de nos héros. Vous pouvez donc comprendre le plaisir que j’éprouve d’être ici et de dire à nouveau merci au président de la Commission des droits de l’Homme du Cameroun, d’avoir accepté de porter ce dossier et de planter la graine à Limbe aujourd’hui » A-t-il indiqué
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Dans cette même veine, Sa Majesté Dr Ekoka Molindo, secrétaire général de l’association des chefs traditionnels du Cameroun a, quant à lui, a évoqué le contexte de cette célébration « « Aujourd’hui nous commémorons la vie de nos ancêtres qui sont tombés pour notre pays le Cameroun. Ces hommes et femmes ont versé leur sang pour que le Cameroun soit un et indivisible. Nous devons préserver leurs acquis, c’est notre devoir. Nous ne serions pas ici s’ils n’avaient pas payé le sacrifice suprême pour l’unité et la souveraineté de notre pays. Je pense aux rois Manga Bell, Akwa, à Martin Paul Samba, au sultan Bombo Njoya roi des Bamouns, Williams Bikeh…Je le redis, le Cameroun existait bien avant le français et l’anglais »
L’urgence de la préservation des acquis des héros nationaux
Cette commémoration des Martyrs, a permis également à certains chefs traditionnels présent dans cette cérémonie de relever l’importance de la préservation du patrimoine légué par les héros Nationaux à l’instar de Douala MANGA BELL Martin Paul SAMBA ,OMGBA DAMASE … obtenu durant la lutte pour l’importance du Cameroun. Dans ces entrefaites, le Roi Eyambe de Mbelle, chef du village Mombo Balong a souligné l’épineux problème foncier qui reste d’actualité au Cameroun « Monsieur le président de la Commission, je vous invite devant le peuple et devant l’histoire à résoudre le problème du Moungo. S’il y a un département qui a tout perdu pendant l’accession du Cameroun à l’indépendance, c’est le département du Moungo. Ici, vous ne trouverez pas un Chef, un notable ou un fils qui a un hectare de terrain. Nous voulons entrer dans nos droits. Vous ne pouvez pas être chez vous et un individu a, à lui seul 500 hectares de terrain. Prenez nos pleurs très au sérieux », a rappelé le Roi Eyambe de Mbelle, chef du village Mombo Balong.
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Dans sa prise de parole, le président de la commission des droits de l’homme du Cameroun, le Pr James MOUANGUE KOBILA,na pas tarder de rassurer les gardiens de la tradition sur ce problème, par la suite, transmettre ce Plaidoyer au Chef de l’Etat, Paul BIYA . Le Professeur James Mouangue Kobila tout en rappelant le contexte des assises qui les rassemblent aujourd’hui, a indiqué que« je rentre dans une perspective des droits de l’Homme et des droits culturels, et je suis heureux de mentionner que le principe de la célébration des héros nationaux, est accepté par le ministère des Arts et de la culture, qui est représenté par la délégué régionale du Sud-Ouest, madame Doris Angoula. La commission des droits de l’Homme du Cameroun a cru devoir associer cette célébration à celle de la cérémonie solennelle organisée hier (vendredi 9 août, ndlr) à Buea, à l’occasion de la journée internationale des peuples autchotones
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.Et de renchérir La ville de Limbe a été choisie parce que « l’année dernière, nous avons organisé la célébration de la Journée internationale des peuples autochtones à Douala dans le Littoral, et les chefs du Sud-ouest qui étaient venus en nombre, avaient émis le vœu que la célébration de 2024 se déroule dans le Sud-Ouest », a expliqué le président de la CDHC.