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Elles ont été énoncées à la faveur de la cérémonie de commémoration du mois de la prématurité au Cameroun, mercredi 27 novembre 2024, à Yaoundé.
Le meilleur investissement d’un pays est celui de garantir à ses citoyens des soins de qualité dans les formations sanitaires et hospitalières qui ont des commodités à la pointe de la technologie. Pour le cas des soins qui devraient être administrés aux enfants prématurés, cela doit se faire avec délicatesse pour réduire la mortalité néonatale.
Les experts de la santé, en l’occurrence du ministère de la santé publique, particulièrement de la direction de la santé familiale en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (Oms), ont tablé pendant une journée, sur les questions de la santé néonatale. Ceci, en consonance avec le thème inscrit à l’ordre du jour qui était « Les meilleurs soins accessibles à tous et partout ».
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A l’issue de ces échanges qui étaient riches sur le plan de l’encadrement sanitaire des nouveaux nés plus spécifiquement des enfants prématurés, plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit des responsables en charge de la santé familiale qui ont pris une part active à ce conclave.
Il sera question, et à brève échéance pour les responsables de la santé néonatale, de renforcer la logistique et les systèmes de santé au Cameroun ; faire un plaidoyer pour l’ouverture des filières de formation en néonatalogie des sages-femmes dans les écoles de formation de Cameroun ; faire un plaidoyer pour l’acquisition des ordonnances médicalisées des couveuses de transfert des nouveaux nés et des prématurés ; faire un plaidoyer pour l’achat des différents kits ou paquets de soins afin de mettre en place dans les formations sanitaires, au moins de 4ème catégorie ; vulgariser le transfert des nouveaux nés en kangourou ; entre autres.
Bien avant, Félicité Nguepack, point focal Minsanté a rappelé fort opportunément la pertinence du thème qui encadrait cette célébration emprunte de moult réflexions. Selon elle, Le thème renvoie à la notion d’équité, et qui dit équité dit soins, donner à la personne qui a besoin des soins, quel que soit là où elle se trouve. Vous voyez que les moyens pour lui prodiguer des soins sans discrimination. « Le thème a été choisi à dessein, parce qu’on connait le problème du nouveau-né prématuré. Il a un grand nombre de complications auxquelles il fait face, lorsqu’on naît prémature on a besoin des soins, et les soins doivent être donnés partout où un prématuré est né, ou on a été amené pour la recherche des soins », a-t-elle clarifié.
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Abondant dans le même sens, Félicité Nguepack a aussi relevé un point important, à savoir, l’adéquation des soins selon le degré de prématurité. Tous les prématurés n’ont pas droit aux mêmes soins. Les soins leur sont administrés selon le niveau de prématurité. « Ceux qui sont nés prématurés mais moins prématurés que les autres, doivent recevoir les soins adéquats à l’échelon de la formation sanitaire qui est dotée des moyens pour donner des soins à ce type de prématuré. Ceux qui ont été classés prématurés extrêmes ont besoins des soins de santé plus affinés. Cela ne peut pas être donné dans les formations de santé de base. C’est les hôpitaux centraux et régionaux qui pourront avoir des soins qui correspondent à leur degré de prématurité », a relevé le point focal Minsanté.
En dernier ressort, elle a conseillé la méthode kangourou, non sans esquisser ses multiples avantages pour la croissance du prématuré.