C’est l’un des objectifs de la rencontre annuelle des coordonnateurs de la santé (CDS) du réseau de l’organisation catholique pour la santé au Cameroun (OCASC). Présidée par Mgr Samuel Kleda, elle se tient du 18 au 20 mars 2024 à Mvolyé.
Dans l’optique de trouver des solutions et de mettre sur pied une feuille de route, les coordonnateurs des différents Diocèses de la conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) se sont réunis le 18 mars à l’effet d’évaluer les réalisations de cette organisation et de définir les orientations pour améliorer l’offre aux soins de santé d’un grand nombre de Camerounais. L’idée est d’atteindre de la couverture santé universelle (Csu) en s’arrêtant à l’objectif global de la feuille du Ministère de la santé publique (Minsanté).
En fait, les formations sanitaires de l’Eglise Catholique éprouvent de nombreuses difficultés : d’ordres financiers, en équipements et en Ce qui concerne les ressources humaines qualifiées aptes à assurer en temps réel l’accès aux soins de santé pour un grand nombre de Camerounais.
Ce déficit est dû à une foultitude de centres de santé, soit 296 parsemés sur toute l’entendue du territoire national et 35 hôpitaux que compte l’Eglise catholique du Cameroun.
Rencontre
De façon spécifique, il s’agit de présenter et d’évaluer les rapports d’activités des diocèses et du bureau national, de collecter les données statistiques relatives aux comptes nationaux de personnel de santé dans les formations sanitaires catholique, de présenter le projet d’équipement des laboratoires des formations sanitaires, de présenter des orientations pour la bonne marche du réseau, entre autres.
Les travaux, dont la cérémonie d’ouverture était présidée par Mgr Samuel Kleda Archevêque Métropolitain de Douala, se sont ouverts dans la salle de Conférence Episcopale du Cameroun (CENC). Etaient présents : le représentant du Minsanté, la Coordonnatrice nationale du réseau (OCASC) et sa collègue de la région du Centre. S’y ajoutent les coordonnateurs des CDS dont ceux de Bamenda, Douala, Yaoundé, Sangmelima, Bertoua, Ebolowa, Manfé, Ngaounderé, Maroua, etc.
Selon le Dr NGAH Eugenie épse Nomo, coordonnatrice nationale de l’OCASC, « la session annuelle des coordonnateurs diocésains de santé est l’instance idoine et la plus importante de notre réseau pour nous permettre d’évaluer le chemin parcouru, de faire une analyse froide de la situation des difficultés de ce qui est à faire, des corrections apportées surtout pour amener notre réseau vers plus de performances et de résiliences ».
Travaux
Pendant ces trois jours, il sera question pour les CDS de présenter un bilan des réalisations à mi-parcours du réseau catholique sur le plan technique, en ce qui concerne les vaccinations, les accouchements, les consultations. Le but est de montrer le poids du réseau dans la sphère sanitaire du Cameroun, de trouver des solutions en terme de mobilisations de ressources et la recherche de nouveaux partenaires.
D’après Mgr Samuel Kleda, «dans les circonstances actuelles, nous sommes des hommes d’Esperance ; nous ne devons pas nous décourager même s’il y a les petits problèmes ; nous allons les traverser ; nous allons tout mettre en œuvre pour repartir. Certes, il y a des difficultés mais cela ne doit pas freiner notre fonctionnement et le service que nous rendons aux populations ». « Comme vous le savez, nos formations sanitaires sont réparties sur toute l’étendue du pays même dans les coins les plus reculés. Et là nous devons être au service de ces gens et au service des personnes indigentes. Nous travaillons avec l’aide du Seigneur et nous comptons sur nos partenaires, nos amis. Nous espérons que cette année qui commence sera très bonne parce que le Seigneur est avec nous », a-t-il ajouté.
En dépit des moyens limités, l’OCASC dispose d’un certain nombre d’atouts : un personnel dévoué et qualifié, des formations sanitaires de référence en termes de qualités d’accueil et de soins avec un plateau technique en constante amélioration. Elle a en son sein une centrale d’achat et d’approvisionnent chargée de la distribution des médicaments et des consommables médicaux de qualité à des couts accessibles pour les formations sanitaires catholique, expliquent les acteurs réunis à Yaoundé