C’est lors d’une conférence de presse organisée le 15 mars 2024 à Yaoundé que le chef du Centre régional des impots de Yaoundé (Centre 2) a décliné les contours de cette taxe dont l’objectif principal est de permettre à l’Etat de mener à bien ses différentes missions.
Exhumer la taxe sur l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) est le sujet phare qui a fait l’objet de la conférence de presse organisée et présidée par le chef de centre régional des impôts du Centre 2 de Yaoundé, Daniel Hippolyte Bickoe. L’objectif de cet échange était entre autres de sensibiliser les contribuables camerounais sur cette réforme contenue dans la Loi des finances 2024.
D’après le chef du centre, la première des choses à retenir c’est que cet impôt n’est pas nouveau. Il existe depuis 1973. Il avait été mise en berne par l’Etat qui avait renoncé à le prélever. En raison des contraintes économiques actuelles, il a été ressuscité en donnant naissance à un nouveau régime fiscal désormais sous l’intitulé “Régime des non professionnels” c’est-à-dire des personnes résidant au Cameroun et n’ayant pas une activité professionnelle à proprement parler et qui, par contre, ont des revenus issus d’autres activités qu’ils ne déclarent pas forcément.
Ainsi, les catégories de revenus auxquelles l’IRRP s’applique sont : les salaires, les traitements, les pensions et rentes viagères, les revenus issus des capitaux mobiliers (RCM), les revenus fonciers, les bénéfices des activités artisanales et ceux issus des exportations agricoles et les bénéfices des professions non commerciales et assimilées.
Pour les traitements et salaires mensuels inférieurs à 62 000 fcfa, les allocations ou avantages à caractéristiques familial, les bourses d’études, les allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi ne sont pas concernés.
Pour tous ceux qui sont par conséquent appelés à s’acquitter de l’IRRP, ils doivent le faire au plus tard le 30 juin de l’année précédant celle en cours. En d’autres termes, les contribuables sur qui cet impôt s’applique doivent avoir payé les frais y relatifs comptant pour l’exercice 2023 au plus tard le 30 juin 2024, a clarifié le chef régional des impôts du Centre 2.