C’était à travers une conférence de presse tenue, le 14 juin 2024 à Yaoundé par la plateforme des ordres de santé ; l’objectif étant, de clarifier sur la problématique de la prescription et la disposition des médicaments au Cameroun et tordre le coup aux faux médicaments de la rue.
Tolérance administrative. Ces deux mots traduisent la volonté de l’Etat de permettre à toutes les couches de la population de s’épanouir dans leurs activités, en leur concédant, dans certains cas, de franchir quelque peu le seuil de l’illégalité. C’est partant de ce phénomène que beaucoup de pharmaciens de rue se sentent pousser des ailes, ouvrant leurs officines de fortune au nez et à la barbe des autorités.
Des mesures coercitives menées de temps en temps avec des descentes musclées suffisent à les dissuader, mais pour peu de temps. Ces médicaments de la rue saisis et détruits, ils se les procurent à nouveau quelques jours après, susceptibles de causer de terribles dégâts sur la santé des populations.
Au cours de la conférence de presse regroupant les professionnels des hommes et femmes de medias, la plateforme des ordres de santé ayant à sa présence, l’ordre national des médecins du Cameroun(ONMC) ; l’ordre national des chirurgiens-dentistes du Cameroun(ONCDC) ; l’ordre national des pharmaciens du Cameroun(ONPC) et l’ordre des professions médico-sanitaires (OPMS)
Dans leur communiqué conjoint délivré par le Dr Fonkoua Rodolphe, président de l’ONMC, Certaines résolutions ont été prises par la plateforme. Il en ressort clairement que, les médicaments seront prescrits et délivres en officine de pharmacie sur la base d’une ordonnance médicale portant les informations capitales telles que, sa spécialité, son numéro d’ordre, son contact et éventuellement avec l’entête de la formation sanitaire ou le patient a été consulté
Bien plus, une liste de médicaments dispensables sans ordonnance en officine sera ultérieurement publiée indique le communique
En sus, la plateforme révèle que certains médicaments dont la liste sera publiée ultérieurement pourront être prescrits par les infirmiers, sage- femmes et autres professionnels médico-sanitaires sous certaines conditions. La dispensation des médicaments en ambulations dans les formations sanitaires privées et publiques avec ou sans ordonnance est interdite. Cette prérogative est réservée exclusivement aux officines de pharmacie.
La plate-forme des ordres professionnels de la santé a relevée être préoccupée par la santé des camerounais et qu’elle s’attache au strict respect à la mise en pratique de ces résolutions.