Le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (NECC), Mgr Andrew Nkea, Êvéque de l’Archidiocèse de Bamenda, l’a rélevé dans une interview exclusive réalisée par nos confrères du journal actualités municipales lors du 48e séminaire annuel des évêques à Buea. Le prélat est revenu sur l’ importance de ces assises, de même que, sur les relations entre l’ Etat et l’ Eglise catholique qui est au cameroun.
Les évêques ne peuvent condamner que les actes répréhensibles, mais pas les personnes, insistant sur le rôle de l’Église en tant qu’instrument de paix et de réconciliation. A affirmé le president de la conference Episcopale du cameroun ( CENC)
Pour les relations entre l’Etat du Cameroun et l’
Eglise, L’ Archevêque a également déclaré a affirmé que ces sont excellentes, . Il a également exhorté les citoyens à s’impliquer davantage dans la construction de la nation.
Pendant ces échanges, il est revenu sur le contexte de ce seminaire qui se tien à Buea « sous le thème Synodalité : vivre la synodalité dans le contexte camerounais. » et de dire » c’est important parce que toute l’Église a reçu ce document final après le synode sur la synodalité. Et nous cherchons comment contextualiser ce document dans l’Église du Cameroun. Et c’est très important pour nous parce que le document met en évidence la nouvelle façon d’être Église et c’est une très grande réussite sous le pontificat du pape François »
Ce séminaire est aussi l’occasion pour les chefs des diocèses de poser un regard sur les problemes que connait l’ Eglise. Et d’ après le prelat, l’une des choses les plus importantes est ce que j’appelle les consultations pastorales. Lorsque nous nous réunissons, comme nous le faisons actuellement, nous partageons les idées de diverses provinces ecclésiastiques et nous regardons comment fonctionne le projet pastoral de chaque diocèse et de chaque province. Et de cette façon, nous échangeons des idées et c’est très, très utile.
Le Cameroun , un pays de paix.
Dans un autre pan de cette interview, la question de paix dans les regions du NOSO a été apportée . Pour l’ Archeveque de Bamenda « tout d’abord par notre message de paix, par notre message de réconciliation, notre message d’amour, message d’unité. Nous avons fait beaucoup pour propager ces messages et surtout pour essayer de réduire les discours de haine. Et lorsque nous faisons cela, la population change de comportement et voit les choses sous un angle différent. Deuxièmement, nous gérons des institutions, des établissements d’enseignement, des établissements médicaux. Vous savez que l’une des institutions les plus touchées pendant cette crise a été l’école. Mais désormais, je pense que l’Église a ouvert toutes ses portes à toutes les écoles et que toutes nos écoles fonctionnent bien et nous avons redonné aux Camerounais, aux jeunes Camerounais, la possibilité d’aller à l’école ; avoir la formation requise dont ils ont besoin. Et enfin, en collaborant beaucoup, vous savez, avec la population et avec les autorités civiles en partageant des idées stratégiques sur la manière d’apporter la paix, la réconciliation et la justice.
Pour les relation entre l’Église et l’État du Cameroun Mgr a martelé que pour « l’instant, je peux dire que les relations entre l’Église et l’État sont excellentes. Le ministre des Affaires étrangères du Vatican, l’archevêque Paul Richard Gallagher, est parti d’ici il y a deux mois et nous pensons que malgré les petits défis, comme toujours, nous entretenons toujours de très bonnes relations.
Il a également fait un break, sur la sortie de ses confrères évêques sur certaines positions et critiques sur la candidature du président paul Biya. « Une des choses que je dois vous faire savoir, c’est que nous n’avons qu’un seul évêque étranger dans cette conférence.
Tous les autres 25 évêques sont camerounais. Et en tant que Camerounais, ils ont droit à leur opinion civique. Mais leur opinion civique ne représente pas la position de l’Église catholique au Cameroun. Ainsi, si un évêque exprime sa propre opinion sur une certaine idée, cela ne représente pas la position de l’Église catholique. Seule la conférence, après délibérations en Assemblée générale, peut exprimer la position de l’Église catholique. Alors les gens disent que l’Église a cela… L’Église a dit cela, mais ce sont des évêques individuels. Cela ne représente pas l’Église Catholique.