
Une convention de partenariat d’entente a été signée ce 18 juin 2024 à Yaoundé, entre le ministère en charge de l’Elevage, des pêches et des industries animales et la Commercial Bank- Cameroon(CBC), pour la mise en œuvre du Fonds de Refinancement du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Élevage et de la Pisciculture (PDCVEP).
Le 18 juin 2024 restera gravé dans la mémoire des acteurs du secteur privé d’élevage, d’aquaculture et des industries animales, comme un temps fort qui ouvre d’heureuses perspectives dans ce secteur. En effet le ministrel’élevage, des pêches et des industries animale (Minepia), Dr Taïga et la commercial -Bank Camroon, représentée par son directeur général léandre Djummo, ont signé une convention de partenariat pour la gestion de la Facilité de refinancement du Compartiment chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture du Fonds de facilitation de l’offre de crédit pour le développement des chaînes de valeurs agricoles, de l’élevage et de la pisciculture. Aux côtés du Minipia, on pouvait remarquer la présence de son collègue de l’Agriculture et du Développement Rural(Minader) Gariel Mbairobe, du Directeur Général de la Région Afrique Centrale pour la Banque Africaine de Développement ; dePoints focaux des Institutions partenaires du PDCVEP entre autre.

Cette convention vise plusieurs objectifs entre autres, mettre en place une plate-forme d’échanges visant à renforcer l’offre de services financiers à destination des acteurs de chaines de valeurs de l’ élevage et de l’aquaculture, et apporter une assistance technique dans le développement des produits financiers innovants et inclusifs, adaptés à leur besoin aussi, fixe les modalités de collaboration entre les deux parties pour la mise en œuvre du Fonds de Refinancement du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Élevage et de la Pisciculture.
A travers cette convention, le Gouvernement du Cameroun s’engage ainsi à mettre à la disposition de l’Opérateur Financier retenu, un montant de six milliards trois cent millions de Francs CFA pour financer le secteur privé d’élevage, d’aquaculture et des industries animales, en l’occurrence les très petites, petites et moyennes entreprises, y compris notamment les startups créées par les jeunes entrepreneurs dans le cadre de l’incubation, et au moins 30% de financement pour les entreprises appartenant aux femmes.

Dans son discours de circonstance, le Minepia a souligné « Après la signature des Conventions entre le Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales, et les partenaires de mise en œuvre des activités du Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Élevage et de la Pisciculture, cette autre cérémonie avec l’Opérateur financier retenu dans le cadre du Fonds de Développement des filières reste la preuve de la ferme détermination du gouvernement à poursuivre les actions engagées pour améliorer la production dans le secteur de l’élevage, des pêches et des industries animales dans notre pays » a relevé le Dr Taïga
Convention Minepia- CBC : une opportunité pour les producteurs de chaines de valeurs
Le développement du secteur de l’élevage représente un facteur de progrès économique, de création d’emplois, de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté au Cameroun. De ce fait, il est l’un des principaux leviers du développement et de l’émergence du pays à l’horizon 2035. à travers la présente convention signée entre le MINEPIA et la CBC, avec l’appui de la Banque Africaine de Développement, vient donc à point nommé pour booster l’implication du secteur bancaire au financement des petites et moyennes entreprises du secteur de l’élevage, des pêches et des industries animales une l’implémentation de la politique d’import-substitution. Ceci par l’augmentation de la part des investissements privés et du secteur bancaire dans le financement des différents maillons des chaînes de valeur des filières ciblées, et l’accompagnement des éleveurs.

De ce fait, le ministre a demandé aux producteurs, de saisir les opportunités qui s’offrent à eux en termes de facilités de refinancement qui sont nombreuses et dans des domaines aussi variés que : L’acquisition des intrants : semences, poussins d’un jour, alevins, aliments, produits vétérinaires ;La production, la transformation et la commercialisation dans le sous-secteur élevage, pisciculture et industries animales ;L’acquisition des animaux pour la production et l’embouche ;L’acquisition et la modernisation des unités de fabrique d’aliments ;L’acquisition et la modernisation des infrastructures et équipements pour la production comme les tracteurs et accessoires, les botteleuses, l’insémination artificielle, les écloseries, l’amélioration de l’habitat, les étables, les trayeuses, les abreuvoirs, les étangs, et autres cages flottants, bacs .
