
Il a été fait à l’ouverture de la deuxième édition de la nomenclature et d’approvisionnement du réseau qui s’est tenue au siège de la conférence épiscopale nationale du Cameroun ( Cenc) du 20 au 21 mars 20.
L’ Organisation de la santé catholique pour la santé au Cameroun a tenu conclave sous la présidence du président de la commission santé de la Cenc, Mgr Samuel Kleda.

Cette rencontre a réuni les coordonnateurs diocésains de la santé et des écoles catholiques, les responsables de la centrale d’achats et d’approvisionnement de l’Ocasc, et portait sur le thème << renforcement de la chaine d’approvisionnement et de l’accessibilité aux médicaments essentiels »

. Pour la coordinatrice nationale de l’organisation catholique pour la santé au Cameroun, il était question durant ce conclave, de mettre l’accent sur la nécessité du respect des directives de la tutelle en matière d’approvisionnement et distribution, de procéder à des formations en vue d’une meilleure disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires catholiques, de travailler à une meilleure accessibilité du médicament à l’ensemble des populations du Cameroun.
En présence du représentant du ministre de la santé publique et du président de l’ordre des pharmaciens du Cameroun, Mgr Samuel Kleda a plaidé pour la disponibilité des médicaments dans toutes les formations sanitaires catholiques du Cameroun.

Pour cela, le Minsanté doit accorder toutes les diligences pour que les médicaments pourtant dans les containers au port, parviennent à la centrale d’approvisionnement qui se charge de les distribuer dans tout le pays. « Monsieur le représentant du ministre de la santé publique, nous vous prions de porter à l’attention du ministre la doléance du réseau catholique afin que la centrale d’achats et d’approvisionnement de l’Ocasc puisse bénéficier au même titre que les centrales publiques de toutes les dispositions administratives prises par l’Etat dans le cadre des facilités douanières », a lancé la coordinatrice nationale de l’Ocasc à l’endroit du représentant du Minnsanté.

Le président de la commission santé de la conférence épiscopale nationale, Mgr Kleda quant à lui, a dit que l’entrave à la disponibilité des produits pharmaceutiques est incontestablement liée à la difficile entrée au pays à travers leur retrait au port. « Nous demandons au ministère de la santé publique et d’autres partenaires de nous faciliter les démarches pour que soyons aucun service de nos patients.

Ce qui nous fait souffrir c’est lorsqu’on sait qu’à l’intérieur du pays, les médicaments arrivent difficilement, il y a des gens qui meurent parce que les remèdes ne sont pas arrivés », s’est offusqué le prélat. D’où son appel incessant au gouvernement de venir à la rescousse des institutions sanitaires catholiques.