
« Pourquoi est-il toujours important d’avoir des mains propres? C’est le thème choisi 15 octobre 2024.
DÉCLARATION DE LA COMMISSION DES DROITS DE L’ HOMME.
La Commission note avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (l’UNICEF) et l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qu’au fil du temps, il s’est avéré que « l’hygiène des mains [contribue] à prévenir un vaste éventail de maladies respiratoires et diarrhéiques, et constitue ainsi un outil crucial dans la lutte contre les infections bactériennes dans les établissements de soins de santé », justifiant ainsi la perception de l’hygiène des mains comme une intervention de santé publique vitale généralisée au début des années 2000.
La Commission souligne que l’amélioration des comportements en matière d’hygiène des mains est essentielle, au-delà des urgences de santé publique comme lors de la pandémie de COVID-19, car comme l’a bien vu le Partenariat mondial pour le lavage des mains, « les mains propres restent une défense fondamentale contre la propagation des infections, des maladies et des germes nocifs […] dans les hôpitaux, [dans] les écoles ou dans les interactions quotidiennes, [d’autant que] la pratique du lavage des mains avec du savon contribue à de meilleurs résultats en matière de santé et à un monde plus sûr pour tous ».

La Commission rappelle avec le Partenariat mondial pour le lavage des mains que « l’hygiène des mains, que ce soit par le lavage des mains avec du savon ou avec une solution hydroalcoolique [:] peut réduire les maladies diarrhéiques de 30 % [;] peut réduire les infections respiratoires aiguës jusqu’à 20 % [;] [peut] joue[r] un rôle important dans la réduction de la transmission d’agents pathogènes liés aux épidémies telles que le choléra, le virus Ébola, la shigellose, le SRAS, l’hépatite E, la Covid-19 et la variole du singe [;] [peut] protége[r] contre les infections associées aux soins de santé et contribue[r] à réduire la propagation de la résistance aux antimicrobiens et peut [également] contribuer à la réduction des maladies tropicales négligées ».
La Commission accueille favorablement les réactions de certains Départements ministériels à sa précédente Déclaration à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du lavage des mains, particulièrement celle du ministre de l’Éducation de base (MINEDUB) qui, à travers sa correspondance B1/1464/N/MINEDUB/SG/DSSA/PPS/SDSS/SHP du 26 février 2024, informe la CDHC qu’il a intégré « la pédagogie [dans] l’éducation à la santé [en incluant un] module [sur] l’hygiène de[s] main[s] dans les activités [post et périscolaires ainsi que] dans les leçons du primaire ».

La Commission prend en compte la Stratégie nationale de Développement 2020-2030 (SND 30) en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2035, parmi lesquels celui consistant à amener les populations à adopter des comportements sains et favorables à leur santé en veillant avec les communes au respect des normes minimales d’hygiène et de salubrité dans les zones d’habitation ainsi que dans les formations sanitaires (FOSA) tout en assurant aux patients des soins de santé de qualité.
La Commission recommande spécifiquement aux organisations de la société civile de sensibiliser davantage les populations sur les risques liés au non-respect des mesures d’hygiène primaires, notamment le lavage régulier des mains à l’eau coulante et au savon.
La Commission recommande vivement aux populations et particulièrement aux parents d’adopter et de faire adopter des comportements sains par des actes simples et moins coûteux tels que le lavage des mains, afin de préserver la santé des familles.
CHRC
CDHC
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