La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun( Capef)s’est réuni autour du président de la chambre consulaire Martin Paul Mindjos Momeny et l’ensemble de ressortissants ,du 24 au 26 juin 2025 à Yaoundé.Objectif, passer au peigne fin le compte budgétaire pour l’exercice de l’année l’année 2024, et jeter les balises pour celle de 2025 en cours d’exécution,pour une meilleure economie portée vers la prospérité.
Présentation et adoption du rapport annuel de performance 2024 ; analyse détaillée du contexte d’exécution des sous-programmes face aux défis nationaux et internationaux ; examen du compte de gestion et de la situation financière de l’exercice 2024 ; évaluation du budget 2024 et préparation des perspectives financières 2025 ; suivi des partenariats stratégiques et des conventions en cours ; échanges sur les innovations institutionnelles et les initiatives de développement durable. Tel était entre autres points inscrits à l’ordre du jour en ce qui concerne la 27e session du bureau exécutif de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun (CAPEF).
Après les réunions des sections Agriculture Élevage, Pêche, Forêt et Faune tenues le mardi 24 juin,la réunion du bureau exécutif le 25, une assemblée plénière de droit s’est suivie le 26 conformément à l’article 24 des statuts de la chambre.

Cette session était placée sous la présidence de Martin Paul Mindjos Momeny et visait à renforcer la cohérence stratégique des actions de la CAPEF ; consolider la gouvernance institutionnelle ; affiner la programmation budgétaire et la mobilisation des ressources ; renforcer les capacités des acteurs ruraux et leur intégration dans les chaînes de valeur ; améliorer la visibilité des actions de la CAPEF auprès des partenaires et du grand public

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«Effectivement, nous avons passé une année 2024 en progression. Nous avons fait beaucoup d’efforts sur le plan de la gouvernance ; amélioré le cadre de travail au niveau du siège et dans les régions ; nous avons fait beaucoup d’efforts au niveau de nos interventions techniques», a fait savoir le Président de la CAPEF, avant de poursuivre : «De plus en plus, nous sommes sur le terrain auprès des agriculteurs, éleveurs et ceux qui font dans le domaine de la pêche et des forêts. Nous venons donc voir cette progression du point de vue des comptes, mais également des programmes que nous avons mis en place. Tout n’est pas encore satisfaisant. C’est pourquoi nous continuons à faire des efforts».
Les perspectives de l’année 2025

Pour le compte de l’exercice 2025, les perspectives de la CAPEF seront articulées au tour des actions normalement :la poursuite des activités de sensibilisation des ressortissants sur l’ensemble du territoire et l’enrôlement des acteurs au fichier consulaire ;l’entame des préparatifs pour le renouvellement des organes collégiaux; le fonctionnement harmonieux et régulier des organes statutaires (Bureau Exécutif, Assemblée plénière, et les 04 bureaux de sections) ; la poursuite des activités liées à la maturation des projets de la CAPEF ;le suivi des activités des Unités Opérationnelles Spécialisées pour assurer leur fonctionnement harmonieux ;la densification de la coopération internationale avec les organismes sous-régionaux et internationaux ; la poursuite de l’opérationnalisation du dialogue de gestion au sein des sous-programmes aux fins de renforcer le pilotage de la performance au sein de la Chambre ;la poursuite des activités de sécurisation juridique des sites abritant les Délégations Régionales (littoral, Centre…), des Unités opérationnelles spécialisées (EPABA, etc.) ainsi que les projets de la CAPEF.

«2025, c’est une année beaucoup plus de terrain. Je voudrais donc inviter les membres ressortissants de la chambre à venir de plus en plus vers nos services sur le terrain, parce qu’il y a des programmes pour les accompagner dans les quatre secteurs qui sont les nôtres. De façon concrète, il y aura des accompagnements, des ateliers, des encadrements.Nous avons des centres de formation un peu partout dans la république. Chaque région, aujourd’hui, a un centre de formation ; nous avons des délégations régionales avec du personnel et des moyens modestes, qui permettent que nous puissions accompagner ceux qui veulent faire des projets dans les secteurs qui sont les nôtres. C’est notre rôle. Nous voulons contribuer auprès du gouvernement à l’amélioration de l’offre des produits agropastoraux et halieutiques. Et nous sommes d’ailleurs convaincus que nous allons apporter une contribution significative aux différentes spéculations qui font l’objet de l’import-substitution», dixit Martin Paul Mindjos Momeny.
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