Ils ont bénéficié des soins des auxiliaires de vie.
Les personnes atteintes de maladies mentales et errantes (PAMME), désormais logées au VDA situé dans l’enceinte de l’hôpital Jamot de Yaoundé, restent des êtres humains au même titre que ceux qui ne sont pas dans leur situation.
Elles ont reçu des soins pour les pieds et les mains qui sont généralement très utilisés dans leurs activités quotidiennes : de la pédicure et de la manucure, appliqués à des parties du corps qui abondamment mobilisées et fortement exposées à des infections, est-il donné de constater.
« Vive la société camerounaise qui n’a pas que des côtés négatifs », se réjouit le docteur Laure Menguene Mviena. Pour la coordinatrice des activités du village de l’amour, il est question « signifier la reconnaissance du VDA vis à vis de toute la Société » camerounaise qui contribue entre autres à la localisation, au traitement et aux suivis des PAMMES.
Il faut indiquer à ce propos que le VDA est passé fin chaque semaine afin de rendre le cadre de vie des PAMMEs sein. Entre désinsectisation et désinfection, le site d’accueil des malades est nettoyé par le personnel soignant et les équipes techniques mobilisées à cet effet, et les pensionnaires du VDA.
A titre de rappel, le projet de retrait des PAMMEs dans les rues de Yaoundé bénéficie de l’accompagnement de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy). Il est rendu opérationnel par le Dr Laure Menguene Mviena par ailleurs sous-directeur de la santé mentale au ministère de la santé publique (Minsante) du Cameroun.
PAR : NDOMBONG