Placée sous le haut patronage du président de la République du Cameroun, elle est prévue du 22au 24 Mai 2024 au Palais de Congrès de Yaoundé.
C’est au cours d’un point de presse donné le 15 février dans la salle de conférence du ministère du commerce à Yaoundé, que FUH Calistus Gentry secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’industrie des Mines et du Développement Technologie a livré le visage de la 4édition de la CIMEC. Selon le membre du gouvernement, cette grand-messe du monde minier se déroulera au mois de Mai au palais de Congrès de Yaoundé conjointement avec la réunion du comité OEACP l’organisation des Etats d’Afrique des Caraïbes et du pacifique Les prévisions tablent sur près de 1 000 exposants, délégués, panélistes nationaux et internationaux, experts du secteur minier, banquiers, assureurs, économistes, juristes et environnementalistes.
Au regard des enjeux cette autre édition entend présenter son nouveau statut de pays producteur minier ; faire de Yaoundé le nouveau centre de négociation des financements pour les projets miniers au regard de ses atouts que sont ; son potentiel minier, le bilinguisme et sa position géographique unique et privilégiée ; mettre en avant les opportunités disponibles dans le secteur minier notamment les permis de recherches non exploitées, les zones libres semi -mécanisées entre autre
la CIMEC constitue une occasion pour présenter au public les résultats des travaux de levée géophysiques aéroportés effectués par le PRECASEM, pendant cinq ans pour un coup d’environ soixante millions de dollars US ainsi, les participants seront invités à s’adresser à un large éventail de conférenciers, qui comprenaient auparavant des représentants de gouvernements, de grandes sociétés minières, des gestionnaires de projets et des consultants internationaux ».
Sur cette ligne, l’orateur valide que la CIMEC est un cadre idoine pour porter le potentiel minier camerounais sur la toile afin d’attirer davantage d’investissements directs étrangers. Le MINMIDT ajoute que l’événement suscitera l’intérêt des industries connexes de la mine (laboratoires d’analyses et de sondage) à s’installer au pays. Le tout arrimé à l’opérationnalisation du Plan directeur d’industrialisation du Cameroun.