Depuis l’augmentation du prix des carburants au Cameroun, les réunions se multiplient pour trouver comment soulager les transporteurs. Asphyxiés, ces derniers proposent la hausse des prix des transports.
Dans le monde des transports, cela ne fait plus l’ombre d’un doute. Même s’ils craignent de s’afficher pour l’instant, les chauffeurs professionnels et promoteurs des entreprises de transport au Cameroun, annoncent l’augmentation des tarifs de transports.
Ainsi selon l’Organisation patronal des syndicats des transports et auxiliaires du Cameroun (Opstac), les prix des transports risquent d’osciller entre 15 et 20 F CFA le Km. « Les négociations entre transporteurs et gouvernement vont tourner autour de cela », dixit Jean-Paul Claude Noah, secrétaire général de l’Opstac. Ceci en prenant bien sûr en compte le nouveau kilométrage, fixé par le ministère des travaux publics. La distance Douala-Bafoussam par exemple, est désormais de 285 km au lieu de 325 km. Yaoundé-Douala c’est 235 km également d’après le nouveau kilométrage.
Plus 50 F CFA dans le transport urbain
A l’issue de multiples concertations dans plusieurs localités du pays, les acteurs des transports, dans l’optique de trouver des solutions aux difficultés qu’entraine la hausse du prix du litre des carburants (essence et gazoil) à la pompe, s’accordent ainsi sur ces mesures à mettre en œuvre « absolument ».
Dans le secteur urbain, une augmentation de 50 F CFA est en vue. Soit 350 F CFA en journée et 400 F CFA dans la nuit. Pas de changement prévu dans les zones estudiantines apprend on.
Ponts bascules et caméras obligatoires
Pour ce qui est du transport routier des marchandises, le Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC) et les transporteurs fixent le prix de 4 000 000 F CFA. Ceci à la suite de négociations. Seulement, ces transporteurs interurbains des marchandises devront absolument avoir des ponts bascules. De même, il faut préciser que dans les bus, les caméras seront désormais, plus que jamais obligatoires.
Arnaud Kevin Ngano